Ce nom de famille célèbre attire l’attention. Il s’agit bien de la bienheureuse fille de la star guinéenne Mory Kanté, disparu en 2020 qui nous rend visite au FINA. Une merveilleuse artiste à la gracieuse beauté dans sa lignée griotte dont les talents artistiques et scéniques sont innombrables.

Parmi ses quatorze frères et sœurs, Manamba a emprunté la route de son célébrissime père chanteur et koriste et de sa mère, Nalla Camara, à 12 ans. Son chant texturé transporte toute la richesse culturelle de son pays et elle perce le petit écran en 2012, consacrée aux yeux de son peuple. La suite s’enchaîne, de concerts en concerts. Dès la sortie de son premier album “ Nany Baly” en 2019, la Diva Kanté frappe fort, affirmant en langue pulaar être de celles que l’on respecte. Son courage et sa persévérance lui valent d’enchaîner les tournées mondiales. Ces qualités, toujours visibles chez cette artiste, inspirent les femmes de Guinée et d’Afrique de l’Ouest dans leur quête de liberté. C’est sa nature première d’influencer positivement ses fans. Et elle le fait magistralement avec ses consoeurs chanteuses : Les Divas de Guinée. Un collectif qui fin 2024, unissent leurs forces en un puissant hymne, « La Guinéenne ». Leur message ? Garder la foi et affronter tout problème sans baisser l’échine.

Elle a beau chanter “Madame tranquille”, toute de paillettes vêtues, l’artiste est sacrément glamour ! Lucide et attentive au monde qui l’entoure, Manamba Kanté est un antidote aux mauvaises langues versant leur venin. À toutes celles qui la jalouse et l’envie, elle réplique et nous invite à en faire de même. Avec son compagnon, l’artiste guinéen Soul Bang’s, ils forment un couple idyllique de passage au FINA. Dans leur champ de vision, une Guinée toute en couleurs et en promesses de bonheur. Une jouissance totale sur la pièce intitulée « La Guinée », entonnée avec son chéri et le guitariste de renom Sekou Bembeya. Conakry-Montréal pour un soir seulement.