Au début, était la Terre. Tout était obscur. Il n’y avait ni soleil, ni être, ni animaux, ni plantes. Telles sont les paroles bibliques donnant sens à l’une des pièces emblématique de ce trio porté par les sommets de Medellín : « Amanecer ». Malgré leur désignation à la sémantique fatale, ces trois génies du son brut fabriquent des battements de vie à chaque prestation. Ils ont le pouvoir de redonner une seconde existence à quiconque est au bord du gouffre…

Connecté au souffle des peuples premiers d’Amérique du Sud, KillaBeatMaker cartonne auprès d’un large public qui adhère à leur vision du monde, à leur ouverture indigène. Deux autres génies du son brut forment un tout avec lui, rassemblant des foules compactes des Amériques à l’Europe, continents arpentés lors de cinq tournées. Avec Guadalupe Giraldo et Julian Ramirez, aux percus, à la flûte gaita et aux micx, ils forment un trio qui donne dans l’intensité et la singularité, embrassant rap, électro et toutes les notes sud-américaines les plus addictives.

Bientôt 20 ans de réalisation pour le producteur colombien Hilder Brando Osorno dit Killabeatmaker. Récipiendaire d’un prix au Latin Grammy en 2014 dans la catégorie ingénieur de son, l’artiste n’est jamais en panne d’inspiration. On lui reconnaît un talent hors du commun pour réinventer sa facture visuelle. Son imaginaire se traduit dans ses vidéos sublimes comme « Huracán », ode à nos origines universelles africaines avec la danse tonique de Julio Mosquera. À visionner à tout prix !

KillaBeatMaker est un réel cataclysme où les forces mystiques de la Nature nous happent jusqu’au Nirvana. La référence des soirées envoûtantes d’Amérique du Sud pour un soir au FINA. Buvez ce frais mojito combinant cumbia, afrobeat, amapiano et tellement d’autres influences. Irrésistible mouvement afrocolombien ! Un high assuré…