À les voir, on est immédiatement inondé de leur amour et de leur aura. C’est sans doute l’effet de leurs koras au pluriel dont chacun a sa façon en a fait sa seconde respiration, son carnet d’inspiration. Leur grâce est celle de deux chanteurs et musiciens liés par le patronyme Cissoko, marque sacrée des griots africains. Le destin de la Suédoise Sousou a voulu qu’elle trouve son âme sœur dans son pays natal en la personne de Maher, un koriste de Casamance.

La rencontre Sousou & Maher est une révélation pour tout mélomane assoiffé de sonorités ouest-africaines. Dans les médias suédois, à la télévision et à la radio, on suit leur constellation. Le sourire angélique de Sousou trône sur leur ascension. La démonstration d’une harmonie commune, érigée dans un monde bien à eux. Leur secret ? Donner le pouvoir à la musique pour l’éveil des âmes et leur élévation. Le duo compte quatre albums à son actif en plus de 15 ans de collaboration. Ensemble, ils font tourner les têtes partout, à Ziguinchor, New York ou Stockholm. Leur vaste répertoire voyage en cinq langues. Des stars les ont acclamés pour leur heureuse fusion dont Youssou N’Dour. Cherchant les rencontres dans toutes les directions s’offrant à eux, le couple a aussi communié avec la sensation hip hop suédoise Jason “Timbuktu” Diakité, le plus influent de sa génération sur l’excellente “Jangfata” de leur album « Stockholm-Dakar ».

Distillant amour et paix partout sur leur passage, le couple a propagé son art de vivre dans une trentaine de pays. C’est une chance inouïe d’accueillir dans la métropole les amoureux Cissoko dont le récent hymne “Calculer” transmet un message de sagesse des plus actuels : savoir tourner sa langue avant de parler pour éviter tout revers négatif. Des paroles invitant à la prise de conscience et à une réflexion éclairée sur le monde.