Phénomène du whining sensuel et du dancehall tonitruant, ce jeune homme chevelu décontracté à la racine martiniquaise a créé une communauté à lui seul : celle du reggae shatta. S’il pouvait rivaliser sur un ring face à Sean Paul et Busy Signal, les paris tomberaient pour sa victoire en une seule ronde tellement il est balèze ! À visiter sa chaîne YouTube, on réalise l’ampleur de son succès : plus de 200 vidéos et 385 000 abonnés, sans oublier ses 2 millions et demi d’auditeurs mensuels et 250 millions d’écoutes sur Spotify. Nous avons bien affaire à une star…
Bourré d’énergie tel un Guru ultra pétillant, Blaiz Fayah a cultivé sa vibe depuis des années. En 2018, l’artiste dévoué au dancehall ouvre une brèche avec “Best Gyal”, détonateur de l’album « Level Up ». Des arrangements qui en jettent, à la fine pointe du genre, des pieds au postérieur ! Une invitation à tout laisser en plan pour s’éclater au son de la basse, le tout arrosé d’une explosion de bouteilles de champagne avec ses potes : voilà le style Fayah.
Maître des mixs et des collaborations à volo, il porte en lui ses premières influences rap, Wu Tang Clan, Bouba et Ärsenik. Et côté riddim jamaïcain, ses allégeances sont légion. Artiste de l’ouverture des styles, le dancehall définit par-dessus tout celui qui a mis au monde son label Mad Ting Records. Avec le Shatta à l’avant plan, cette tendance dancehall née en Martinique après les années 2010, le génie de Blaiz Fayah se répand en force sur ses derniers tubes. Vivez son trip auprès des « faiseurs de sons » les plus cool qui soient sur cette île de rêve, DJ Glad, Gyzmo et les autres. Parti en orbite mondiale, l’artiste est propulsé à 200 à l’heure par son dernier opus « Shatta Ting ». On se l’arrache en Europe, sur le continent américain, des Antilles aux Caraïbes, et en Afrique de l’Est. Avant de clore son tour planétaire à l’Olympia fin janvier 2026, il nous fait l’honneur de sa venue qui promet une performance délirante et des swings du bassin intenses au cœur du quartier des spectacles…